Etape 5 : Trouver des moyens de financement

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"Love money, prêt bancaire, prêt d'honneur ou à taux zéro, crédit vendeur... le repreneur peut disposer de différentes ressources. Conseils et pistes pour bâtir son plan de financement."

En principe, les banques exigent que le repreneur apporte au minimum 30 % du montant total.

Où trouver de l’argent ?

En principe, les banques exigent que le repreneur apporte au minimum 30 % du montant total. Cet investissement personnel est pour le banquier la garantie de l’implication du repreneur dans son affaire. Ceci dit, vous pouvez également recourir aux prêts de familles et d’amis, ou encore demander un prêt à taux zéro, ou un prêt d’honneur. Le crédit vendeur peut également permettre d’échelonner les paiements en cas de manque de ressources personnelles.


Dialoguer avec les banques

Pour financer la reprise d’une entreprise, l’entrepreneur peut s’adresser à sa propre banque mais aussi prospecter les offres de ses concurrents. Il faut garder à l’esprit qu’il est toujours possible de négocier les taux, la durée, les cautions ou les engagements avec les banquiers. Pour préparer son dossier, mieux vaut passer par un expert-comptable : son travail simplifiera la tâche du banquier et le rendra plus attentif. La règle de base pour présenter un business plan à une banque est de faire court, d’être honnête, convaincant et non-rébarbatif. Le candidat au prêt doit présenter, commenter et argumenter son dossier. Le banquier soutiendra ensuite lui-même le dossier face à une commission. Attention, si vous avez recours à un emprunt bancaire pour créer un effet de levier (LBO), vous serez obligé de créer une holding pour pouvoir reprendre l’entreprise sans vous endetter personnellement. Les banques peuvent également demander des garanties au repreneur.


Les plus courantes sont :


- La caution personnelle : en cas de défaillance de l’entreprise, le repreneur s’engage à rembourser l’emprunt sur son patrimoine personnel.
- Le nantissement des parts : par ce contrat, le débiteur remet un bien incorporel à son créancier pour garantir sa dette.
- Une assurance décès pour le repreneur et/ou pour les hommes-clés de l’entreprise


La clause d’earnout

Cette clause permet d’étaler le paiement de l’entreprise cédée sur deux temps. Une partie du prix est fixée tandis que l’autre est payable 1 à 3 ans après la cession et est corrélée aux performances de l’entreprise. Elle peut par exemple être assise sur le chiffre d’affaires ou sur le résultat net.

16.04.2010, Ariane Gaudefroy

Crédits photo : Fotolia

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