Publié par CESSIONPME.COM le 16/02/2015
Depuis quelques années, les frais bancaires sont pris dans la spirale du toujours plus encore et encore, plus de hausses, plus de services payants. C’est le moment de faire le point pour savoir ce que vous coûte précisément votre banque.
Et d’envisager de passer à la concurrence si l’addition apparaît trop salée.
Combien vous coûte votre banque en frais et commissions chaque année ?Trop, beaucoup trop, répondent certains chefs d’entreprise, sans pouvoir citer le coût exact du compte professionnel.
Pour sortir de la fatalité d’une banque qui abuse de la machine à facturer, commencez par vérifier ce que vous coûte précisément votre banque chaque année. Facile car tout ce qu’elle prélève est mentionné sur les relevés de compte. Certains établissements, notamment, La Banque Postale, la Caisse d’Epargne, le Crédit Agricole etc, peuvent proposer des tarifs (un peu) plus doux aux très petites entreprises (TPE).
Les plaquettes tarifaires sont disponibles sur support papier en agences et sur les sites internet des établissements bancaires.
Comparer mais quoi
Pour comparer les tarifs appliqués par votre banque actuelle avec ceux des concurrentes, il faut procéder méthodiquement, et vérifier le coût de chaque produit ou service dont vous avez l’usage.
Il faut examiner la cotisation annuelle de la carte bancaire, les frais de tenue de compte, la commission de mouvement calculée en pourcentage de vos flux en débit (les dépenses qui passent sur le compte), la commission annuelle administrative, le coût des échanges de données informatisées, les frais de gestion, etc.
Le financement des besoins de trésorerie et d’investissement est aussi l’occasion pour les banques d’appliquer des frais élevés au titre des frais de dossier lors de la mise en place du financement, et ensuite chaque année des frais de ceci, des frais de cela.
Le petit exercice comparatif laisse apparaître que votre banque applique des tarifs vraiment excessifs ? Peut-être est-ce le moment d’aller voir ailleurs, mais pas question de claquer la porte avant d’avoir assuré vos arrières, en ayant ouvert un compte ailleurs.
Demandez aux deux ou trois établissements que vous avez sélectionnés s’ils sont d’accord pour vous ouvrir un compte, et si oui de vous fournir un devis. En effet, même dans une banque, on peut négocier à la baisse le prix de certains produits et services.
Attention, si vos affaires sont au plus mal, mieux vaut rester chez votre banque actuelle, et attendre des jours meilleurs pour envisager la rupture.
Aucune banque ne veut de vous
La banque vient de clôturer le compte de votre entreprise, et vous avez du mal à retrouver un point de chute. Ou encore repreneur ou créateur d’une entreprise, aucun établissement n’accepte de vous ouvrir un compte en phase de démarrage d’activité. Pas de panique, la loi accorde aux entreprises, aux particuliers et aux associations un droit au compte.
Dès lors qu’ils ne possèdent aucun compte de dépôt.
Si la banque que vous avez choisie refuse l’ouverture de compte, il vous faut contacter le bureau de la Banque de France le plus proche du siège social de l’entreprise.
L’établissement bancaire désigné par la banque de France est alors obligé d’ouvrir le compte pour votre entreprise.
Ce que dit la loi
Toute personne physique ou morale domiciliée en France, dépourvue d'un compte de dépôt, a droit à l'ouverture d'un tel compte dans l'établissement de crédit de son choix. Article L312-1, code monétaire et financier (Extraits).
Pour en savoir plus
www.banque-France.fr (banque de France)
www.fbf.fr (fédération bancaire française)
Michèle Auteuil
